André Bach est né à Paris en 1888. Il décèdera en mai 1945 à Boulay (Moselle). Jeune homme, plein de vie, il sera d’abord un « aventurier », puis un soldat / zouave très exposé dans les tranchées lors de la première guerre où il perdra un bras à Douaumont (octobre 1916). Rien ne l’empêche d’être un cyclotouriste, pour pédaler l’équivalent de plusieurs tours de France chaque année et de grimper les plus difficiles cols dont l’Aubisque (64).
Devenu journaliste en 1932, reporter, « localier », ses éditoriaux affirmeront avec constance : « L’Allemagne voudra sa revanche, nous refera la guerre pour nous occuper ». Dès l’été 1940, il commence une activité cachée de Résistant. Le 9 août 1943, la Gestapo arrête le résistant-journaliste-cycliste et le conduit au camp de concentration de Buchenwald.
Il meurt d’épuisement sur le chemin du retour le 10 mai 1945 à l’hôpital de Boulay. Sa veuve, Germaine Bach, attendra six ans (1951) pour que l’Administration et les représentants des Résistants lui permettent d’inscrire « Résistant » sur sa tombe
Auteur : Jean-Pierre Carlier
Petit-fils et filleul d’André Bach
Né à Pau en 1944.